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Les statuts de Robert de Courson 1215 - Td gr. 1

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Message par ziv Lun 30 Mar - 19:44

Les statuts de Robert de Courson 1215

Problématique: comment les statuts de Robert de Courson montrent la volonté d'organiser l'enseignement au sein de la corporation universitaire?

I.L'autorité papale

1- la mission du légat
2- le pouvoir local

II.Des programmes élaborés par l'Église..

1- Déroulement des études
2- les arts et la théologie

III. ...mais avec une gestion propre à la corporation.

1- « école privée »
2- relations internes et juridiction

Bibliographie:

Usuel:

FAVIER Jean, Dictionnaire de la France Médiévale, Fayard, 1993.

Ouvrages:

LE GOFF Jacques, Les intellectuels au Moyen Age, 1957.
CHARLE Christophe et VERGER Jacques, Histoire des universités, Paris, 1994.
VERGER Jacques, Les universités au Moyen Age, Paris, 1973.
VERGER Jacques (sous dir.) , Histoire des universités en France, Toulouse, 1986.
VERGER Jacques, Culture, enseignement et société en Occident aux XIIe et XIIIe siècles, Rennes, 1999.
GUENEE Simonne, Les universités françaises des origines à la révolution, Picard, Paris, 1982.
JACQUES Paul, Histoire intellectuelle de l'Occident médiéval, Armand Colin, Paris, 1998.
VERGER Jacques, L'essor des universités XIIIe siècle, CERF, Paris, 1997.
GILLI Patrick (textes et documents presentés par), Former, enseigner, éduquer dans l'Occident médiévale 1100- 1450, t.1,Sedes, 1999.
Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age, tome 9, librairie philosophique J.Vrin, Paris, 1934.

ziv

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Date d'inscription : 30/03/2009

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Les statuts de Robert de Courson 1215 - Td gr. 1 Empty Re: Les statuts de Robert de Courson 1215 - Td gr. 1

Message par ziv Lun 30 Mar - 19:45

Introduction:

Aujourd'hui on va commenter les statuts ou règlements les plus anciens dont on dispose pour l'université de Paris. Ils ont été rédigé en 1215 par Robert de Courson sous l'ordre du pape Innocent III. Ces statuts ont pour but de reprendre les dispositions déjà conçues par les maîtres parisiens, de réglementer et de préciser le fonctionnement de l'universitas, définir les programmes et la durée d'enseignement. Bref, d'institutionnaliser l'ensemble des maîtres et des écoliers
Robert de Courson ( Robertis de Corceone, Robertis de Corcon) d'origine noble et anglaise est connu pour sa vie particulièrement active. Il fait plusieurs études universitaires, même si on a quelques difficultés avec les sources qui puissent le prouver, en général on pense qu'il a au moins étudié à Oxford et à Paris. Il faut noter qu'avant d'entreprendre ses études théologiques et juridiques, Courson est un élève des arts. Pendant sa carrière il enseigne la théologie à Paris, de même il est juge délégué du Pape, enfin il devient cardinal. Le 19 avril 1213, Innocent III décide de convoquer un concile dont il fixe la date au mois de novembre 1215. Innocent III réunit ce concile dans un double dessein: recouvrer la Terre Sainte et reformer l'église universelle. Pour le préparer il décide d'envoyer les légats dans chaque province. Robert de Courson est donc délégué légat en France. C'est à Paris, vers le mois de juin que commence sa légation. L'objet principal était de prêcher la croisade en Terre Sainte. Mais pendant sa légation il accompli plusieurs opérations. Ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est qu'en 1215 il prend des décisions importantes relatives à l'Université de Paris.
Cela reflète aussi le contexte historique de l'époque. Les villes sont en essor, la population urbaine augmente, les échanges commerciaux et économiques se multiplient et cela entraine les mutations institutionnelles, aussi bien pour les métiers que pour la vie intellectuelle. Par conséquent, les universités occupent une place assez importante car elles s'inscrivent dans le moment ou les corporation occupent une des places primordiales dans l'organisation sociale médiévale. Les origines des corporations universitaires nous sont souvent obscures. Les statuts ne sanctionnent souvent que tardivement leurs développements. Et c'est en luttant, tantôt contre les pouvoirs ecclésiastiques, tantôt contre les pouvoirs laïcs qu'elles acquièrent leur autonomie.
Donc la problématique de notre texte est: comment les statuts de Robert de Courson montrent la volonté d'organiser l'enseignement au sein de la corporation universitaire?

I. l'autorité papale

1- la mission du légat

Les premières lignes du texte, « Robert, serviteur de la croix du Christ, par la miséricorde divine cardinal prêtre […], légat du siège apostolique », montrent que Robert de Courson est le légat du pape. Le mot légat désigne un envoyé temporaire du pape auprès d'une Église ou d'un souverain ou encore pour une mission particulière. Normalement investis d'une mission temporaire les légats deviennent rapidement des représentants permanents du pape, chargés d'une surveillance constante des églises. Dans notre texte, au XIIIe siècle, le légat est un cardinal, chargé par le pape d'une mission diplomatique. Ici Robert de Courson est envoyé à Paris avec une mission papale, celle de « réformer pour le mieux le statut des écoliers de Paris » l. 5. Alors pourquoi ce besoin de régulation de la part du pouvoir pontifical? On peu expliquer cette mission par des évènements un peu antérieurs.
En effet, en 1200, cinq étudiants sont tués lors d'une rixe dans une taverne parisienne par les hommes du prévôt. Face à cela les gens des écoles protestèrent et menacèrent de quitter Paris. Or le roi Philippe Auguste est favorable aux écoles car elles représentent la gloire de sa capitale. C'est pourquoi il préfère céder et par une charte, que l'on appelle "le privilège de Philippe Auguste", place les étudiants sous la protection d'un for ecclésiastique c'est à dire ne relevant plus de l'autorité royale mais de l'autorité et de la justice religieuse. Cette mesure entraîne une résistance de l'évêque de Paris et de son chancelier qui perdent leur autorité sur les écoles. Une série de conflits s'en suivis entre eux et l'universitas qui demanda le soutient du Pape. Innocent III y répondit favorablement, les pris sous sa protection directe, leur donnant ainsi le droit d'être autonome et donc remettant en cause les pouvoirs de l'évêque.

2- le pouvoir local

Avant l'universitas, les écoles sont avant tout monastiques ou se que l'on appelle les écoles cathédrales, c'est à dire une école dans chaque paroisse pour instruire le futur clergé. L'évêque était tenu d'établir une école auprès de l'église cathédrale; il devait y enseigner lui-même, ou par un délégué nommé écolâtre (devenant par la suite chancelier) ou scholasticus, les Écritures et la théologie. Les écoles cathédrales préparaient au service des autels, cependant on y recevait aussi des fils de princes et des écoliers qui ne se destinaient pas à l'Église. Ainsi les évêques veulent garder leur assise sur ces écoles car cela leur permet de contrôler la formation des futurs clercs, et de dominer la vie du diocèse, voir au delà si l'école est réputée. Aux lignes 12 à 16 « la paix approuvée et confirmée entre le chancelier et les écoliers par les juges que le seigneur pape avait délégué... » montrent bien la réduction des droits de juridiction de l'évêque par la bulle papale.
Ligne 29 «  que nul ne soit licencié (admis à l'examen de la licence) par le chancelier ou par un autre en lui ayant donner de l'argent ». L'essor des écoles privées inquiéta l'Église qui depuis le haut Moyen-Age avait le monopole en matière scolaire, c'est pourquoi elle mis au point le système de la licencia docendi c'est à dire que désormais pour ouvrir une école même privée, il faut être en possession d'une ''autorisation d'enseigner'' délivrée dans le diocèse par l'autorité de l'évêque. Ce système s'est imposé rapidement car les maîtres étaient aussi des clercs. Le chancelier fait alors payer une certaine somme aux étudiants qui voulaient obtenir leur licence or cela n'est plus admis par le pape.
D'un côté les statuts limitent les libertés des universitaires car ils les placent sous l'autorité directe du Pape, mais d'un autre côté il les émancipent du pouvoir local et diocésain.

ziv

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Les statuts de Robert de Courson 1215 - Td gr. 1 Empty Re: Les statuts de Robert de Courson 1215 - Td gr. 1

Message par ziv Lun 30 Mar - 19:45

II.Des programmes élaborés par l'Église..

1- Déroulement des études

Le Pape attribue un mandat de légat à Robert de Courson qui à son tour prend des décisions importantes relatives à l'Université de Paris. Cet acte porte sur la question de l'organisation de l'Université de Paris et il règle ensuite l'organisation des études. Il définit la durée des études, les programmes de cours, les conditions d'examens. A partir des données qu'on trouve dans le texte, c'est à dire, l.8 „en ce qui concerne les arts que nul ne lise a Paris avant la vingt-et-unième année de son age: qu'il ait entendu l'enseignement des arts au moins six ans avant de pouvoir lire“, on peut faire les calculs que l'entrée à l'Université se fait très tôt: vers 15 ans.
L.9 „de pouvoir lire“, l. 10 „ son intention de lire“, l.13 „lorsqu'il aura décide de lire“- ici on voit bien que l'apprentissage et l'enseignement est surtout basé sur la lecture. De même qu'on distingue deux façons de lecture. l.17 „d'une façon ordinaire et non point rapide (ad cursum)“. Alors une façon, dite ordinaire, de lecture est une lecture très attentive, quand on lit le texte avec le but de l'expliquer et de faire le commentaire de certaines parties. On cherche à comprendre les idées générales et principales du texte afin de comprendre le sens du texte. En revanche, une lecture rapide, ou autrement dite extraordinaire, est une lecture du texte quand le maitre lit rapidement le texte et les écoliers sont seulement censés d'observer, d'entendre le déroulement sonore des mots et des phrases.
Mais ces statuts ne définissent pas seulement la méthodologie de l'enseignement. Aussi ils présentent l'organisation des études et des examens.
Ligne 10 „ si un motif raisonnable ne l'en empêche, qu'il devra prouver publiquement ou devant examinateurs“ et l.12 „qu'il soit examine selon la forme qui se trouve dans l'écriture du seigneur Pierre, évêque de Paris“. Ici on peut voir que l'écolier qui vise à obtenir sa licence doit passer l'examen public devant le groupe des maitres, et non évêque, qui le jugent apte ou pas d'obtenir la licence.
Enfin on peut définir vaguement le calendrier scolaire des études: ligne 19 „qu'il ne lisent pas les jours de fête“. C'est à dire que pendant les jours qui sont désignés par l'Église comme les jours de fêtes religieuses et les dimanches, les études n'ont pas lieu.

2- les arts et la théologie

On peut voir très bien que les statuts de Robert de Courson n'accorde pas la même place aux deux disciplines enseignées à l'Université de Paris. La plus grande partie est donnée aux arts libéraux. Donc d'abord on va voir les arts libéraux et ensuite la théologie.
Un petit rappel: 7 disciplines composent les arts libéraux. Ces disciplines sont regroupées en deux cycles: le trivium, comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique, et le quadrivium groupant les mathématiques (arithmétique, géométrie et astronomie) et la musique. De même il faut souligner que les études des arts ce n'est pas un but en soi, mais ces études sont destinées à une acquisition des connaissances générales afin de pouvoir continuer dans une autre discipline
Ligne 8 „ En ce qui concerne les arts, que nul ne lise à Paris avant la vingt-et-unième année de son age: qu'il ait entendu l'enseignement des arts au moins six ans avant de pouvoir lire, et qu'il exprime son intention de lire au moins pendant deux ans“. On voit que l'écolier qui veut obtenir la licence des arts et ensuite pouvoir enseigner est censé faire les études, disons, passives de 6 ans. Ensuite 2 ans d'enseignement actif, c'est à dire que l'écolier doit enseigner pendant au moins 2 ans. Donc enfin, les études des arts sont composées au moins de 8 ans de travail.
Ensuite les statuts présentent les méthodes et les outils d'apprentissage. Ligne 16 „qu'ils lisent les livres d'Aristote sur la dialectique“, ligne 18 „qu'ils lisent Priscien“- on voit que l'intérêt est porté sur la grammaire et la dialectique. Cela s'explique par le fait qu'en général l'enseignement médiéval, la scolastique, est surtout influencé par la dialectique, c'est à dire un échange de paroles ou de discours, l'art de la dispute.
De même, ligne 21 „qu'il ne lisent ni les livres d'Aristote sur la métaphysique et la philosophie naturelle, ni des sommaires de ces livres, ni les doctrines du maitre David de Dinant, d'Amauri l'hérétique et de Maurice d'Espagne“ on voit une précision assez stricte des livres qu'on ne peut pas consulter. Il faut préciser que tous les ouvrages indiqués rompent avec la doctrine de l'Église, donc ce statut précise qu'un enseignement universitaire ne peut jamais être contradictoire avec l'enseignement de l'Église. De plus l'enseignement religieux, la théologie, est un des principaux caractères de l'Université de Paris.
Ligne 37 „ quant au statut des théologiens nous avons statue que nul ne lise a Paris avant la trente-cinquième année de son age et s'il n'a pas étudie au moins huit ans“. Alors comme on voit l'enseignement de la théologie,c'est a dire des Saintes Écritures, demande beaucoup d'année d'études Cela peut être expliqué par le fait que souvent les écoliers issus des études de la théologie sont destinés a occuper les postes des clercs.

III. … mais avec une gestion propre à la corporation

1- « école privée »

Ligne 31 « les maîtres et les écoliers peuvent établir entre eux ou avec d'autres des accords et des règlements fortifiés par un engagement » : à l'origine, ce que l'on nomme ''l'école des maîtres et des écoliers de Paris'' est une école libre ou privée c'est à dire une corporation au sens où les maîtres et les étudiants se sont regroupés car ils avaient les mêmes intérêts et en particulier celui de se rassembler pour enseigner et étudier. Et dans cette universitas, ou association, où les gens sont des clercs, les étudiants rémunèrent les maîtres pour l'enseignement prodigué. Les étudiants et les maîtres se sont donc réunis pour constituer une université jurée, ils se sont donnés une organisation propre et des élus, tout cela autour de la volonté commune liée à l'enseignement.
A la fin du XIIe et au début du XIIIe siècles, l'université est à la fois studium et universitas (universitas magistorum et scolaruim), studium signifie un établissement d'enseignement supérieur, et universitas signifie alors l'organisation corporative qui faisait fonctionner le premier et lui donnant une autonomie au sens où elle se gère par elle même.

2- relations internes et juridiction

Les statuts de Robert de Courson affirment le privilège de juridiction entre les maîtres et leurs élèves. Ligne 27 « que chaque maître est juridiction sur son écolier ». Si l'université est une corporation, les maîtres représentent ici, de la part du légat, les détenteurs de l'autorité puisqu'ils doivent faire appliquer en quelque sorte « les règlements » internes à l'association. C'est ce que l'on voit des lignes 32 à 36 « des règlements fortifiés par un engagement par des peines ou par un sermon dans les cas suivants, à savoir le meurtre ou la mutilation d'un écolier... ». Les maîtres représentent l'autorité dans la corporation et doivent punir les fautes grâce à des peines c'est à dire un châtiment pour le fautif ou par un sermon puisque les maîtres sont avant tout des clercs et des religieux. Quant à l'étudiant, il doit veiller à vivre selon les règlements de l'établissement.
L'organisation interne est composé de trois caractéristiques principales:
Lignes 33 et 35 « un meurtre, une mutilation ou une injure grave », et « fixer la manière de vivre » : la corporation se dote ici de ses propres institutions, désormais les délit commis par les membres sont jugés par les membres eux mêmes et non plus par les autorités locales (évêque ou agents du roi). L'organisation est basée sur le modèle de la famille avec une entraide mutuelle, une protection des membres face au reste de la population, etc.
Ligne 34 « taxer les prix des logements » : en effet face à l'afflux de jeunes gens à Paris, venus suivre les cours des maîtres réputés, les bourgeois taxent les appartements loués, le Pape met un frein à cette pratique abusive.
A la ligne 26, le texte nous parle du « pré Saint-Germain comme il leur a été attribué » En réalité l'universitas est comme on l'a vu une école privée et l'enseignement est réalisé dans des salles louées par le maître qui est à son tour payé par les étudiants. Or le pape veut organiser les cadres de l'université est ici le moyen est de leur donner un endroit spécifique et réservé à l'enseignement, le pré saint germain, qui est un terrain autour de l'abbaye Saint-Germain au bord de la seine et qui prend alors le nom de Pré-aux-clercs.
La justice à l'université c'est d'abord le Pape qui assure l'autorité de l'institution en reconnaissant des statuts, tandis que les maîtres et écoliers sont chargés de régler les affaires internes.

Conclusion:

Les statuts de Robert de Courson encadrent le fonctionnement de l'ensemble des maîtres et des écoliers de Paris. Les universitaires se réunissent en une corporation afin de pouvoir jouer un certain rôle dans la société médiévale. Le pouvoir religieux local, c'est à dire l'évêque de Paris, tente d'avoir la mainmise sur l'organisation de cette communauté, mais le Pape intervient afin de le stopper. Sans doute le Saint- Siège reconnait l'importance et la valeur de l'activité intellectuelle, mais son intervention n'est pas désintéressée. Si le pape enlève les universitaires au contrôle local de l'Église c'est pour les soumettre au Saint-Siège, les intégrer à sa politique, lui imposer son contrôle et ses fins. Les intellectuels d'Occident sont, dans une certaine mesure, mais a coup sur, devenus des agents pontificaux. Les statuts universitaires de Robert de Courson règlent ensuite l'organisation des études. Ils définissent la durée des études, les programmes de cours, les conditions d'examens. Les disciplines dominantes sont les arts libéraux et la théologie et l'empreinte ecclésiastique reste forte. Alors même si les universités médiévales sont avant tout les corporations plus ou moins autonomes, elles gardent quand même le caractère religieux de l'époque.

ziv

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Message par Ben Mar 31 Mar - 11:24

Merci !

Ben
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