La vie paroissiale à Dijon au XVe.

16/03
Dijon : une ville modeste, une pop assez riche dans l’ensemble. Mais souffre de la crise viticole. Alors que le commerce de vin est un point fort mais il ne faut as noircir les conséquences de la peste noire. Des terres de banlieue appartiennent aux paroisses urbaines, le réseau paroissial est assez dense. La superficie est petite pour environ 10 000 habitants. La vie paroissiale est intense au XVe, après le concile de Latran (XIIIe) les célébrations sont nombreuses, il y a un désir de multiplier les services divins en particulier les messes pour les morts qui montent en puissance au XVe. Un cadre fort pour la communauté religieuse mais pas uniquement c’est un cadre à côté d’autres institutions.
I) LE CLERGE DANS LA PAROISSE
Au dessus du responsable direct du prêtre, il y a l’évêque de Langres puis l’archidiacre du dijonnais : un dignitaire qui est aussi le curé de Saint-Jean.
La domination est forte, 5 paroisses sur 7 sont dirigées par les chanoines de Saint-Etienne, ce sont des chanoines augustin, ils sont au service du peuple donc ils dirigent les paroisses. 25 à 30 chanoines réguliers. Le vicaire est directement responsable. Il est l’un des chanoines de Saint-Etienne, ce ne sont pas des séculiers. Les chapelains participent directement au culte, ils sont nommés par saint Etienne. Au milieu du XIVe ils s’organisent dans des méparts : associations où ils s’entendent entre eux et ils se partagent les revenus des fondations : les messes qu’il faut dire.
II) LES FIDELES DOMINANTS OU DOMINES
Une fabrique par paroisse, dirigée par des marguillers = ou des procureurs qui sont des gestionnaires élus de la fabrique : chef de famille de la paroisse qui désigne celui qui doit diriger la fabrique, lieu où on échange : un système démocratique, un lieu de pouvoir.
La responsabilité : gérer les biens : églises, cimetières, le mobilier, les ornements, les vases sacrés qui servent au culte, désir que le décor de l’église soit le plus beau possible.
Reconstruction d’églises au XIVe et cela est payé par la fabrique : quête lors de la messe etc.
1408 : procès au parlement de Paris : un accord : le casuel a été fixé, l’enjeu : enterrements = rapportent de l’argent.
La fabrique contrôle les activités religieuses en payant les prédicateurs qui font les sermons lors des processions.
Les fondations : gens qui financent les messes pour après leur mort, la fabrique est payée par la famille. Or cela rapporte des capitaux à la fabrique qu’elle a la responsabilité de placer.
Spirituellement les fidèles dépendent de la cura animarum.
III) La paroisse organise t’elle tte la vie religieuse ?
Le vicomte mayeur, de Dijon + les échevins. Gdes processions générales. Ou les mystères : rep. théâtrales pieuses : il faut des moyens importants. La paroisse a des concurrents ecclésiastiques : trois couvents mendiants. Accueillent les sépultures et fondations. En revanche appuie du pape et du duc, la chapelle au duc : accueille sépulture et fondation. Les confréries de métier liés à un couvent mendiant : 30 à Dijon=bcp.

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