Cour du Mardi 17 mars
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Ben
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Leelo
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Cour du Mardi 17 mars
Ce matin en Médiévale, je suis resté pas parce que j'en avait envie mais pour pouvoir prendre le cour et vous le faire passer. Je voudrai dire aussi que quand tout le monde est parti, le prof a compté combien on était : total=10 et donc il a dit "pour 10 personnes je fais cour", donc je pense vraiment que ce qu'il faut faire c'est :
- soit que PERSONNE ne vienne en cour, ce qui je pense est impossible,
- soit les personnes qui veulent rester par choix donnent leur notes,
- soit vraiment mettre en place le système des scripts.
Je pense que si il n'y a personne (ou peut être 2 ou 3 personnes), le prof ne ferra pas cour et donc peut être que les sujets non traité ne seront pas aux exams... à voir.
Ce matin on m'a dit également qu'un vote avait déclaré que tous les cours boycottés ou pendant les manifs ne pourront pas faire l'objet de sujet d'exam, si cela est exact je pense que le cour de ce matin ne serra donc pas compté, je vous donne quand même mes notes (il reste surement des fautes).
Sur ce, bon courage à tous.
- soit que PERSONNE ne vienne en cour, ce qui je pense est impossible,
- soit les personnes qui veulent rester par choix donnent leur notes,
- soit vraiment mettre en place le système des scripts.
Je pense que si il n'y a personne (ou peut être 2 ou 3 personnes), le prof ne ferra pas cour et donc peut être que les sujets non traité ne seront pas aux exams... à voir.
Ce matin on m'a dit également qu'un vote avait déclaré que tous les cours boycottés ou pendant les manifs ne pourront pas faire l'objet de sujet d'exam, si cela est exact je pense que le cour de ce matin ne serra donc pas compté, je vous donne quand même mes notes (il reste surement des fautes).
Sur ce, bon courage à tous.
Leelo-
Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 15/01/2008
Chapitre 6: Communauté villageoise, communauté paroissiale.
Intro:
Le village est plutôt récent, dans le premier millénaire c'est plutôt des grands domaines avec des manses, ceux ci sont favorable aux habitats dispersés. Le village est le résultat de l'évolution du système de pouvoir: régime seigneurial, et évolution des formes d'exploitation du sol: plus de spécialisation, terroirs mieux organisés et collectifs.
Il y a aussi le développement des paroisses: vie religieuse, organisation ecclésiastique. Il y a un lien fort entre le village et la paroisse: ils se correspondent spatialement. Dans ce cas là le village est un groupe de maison autour de l'église et du cimetière, le tout placé sous l'autorité d'un unique curé qui est le seigneur spirituel. Ce système est dominant en France du Nord, mais loin d'être la règle. La paroisse peut regrouper plusieurs villages. Pour comprendre les évolutions il faut étudier le village et la paroisse, sur les facteurs de leur cohésion ou dissociation, dans des conjonctures économiques et démographiques variable.
Quel est l'effet de la construction de l'état moderne sur le réseau de village et paroisse?
I. L 'héritage de forte communauté maintenue jusqu'au Xve
1. Les fortes communauté villageoise.
On a des régions où de fortes communautés villageoises résistent face à l'autorité seigneuriale. Ce sont des communautés d'hommes libres, qui ont leurs organisations, leur autonomie, leurs libertés: Flandre, Hainaut. Pendant toute la période on voit des communautés villageoises sous l'autorité d'un maire avec des conseillers, même des prudhommes, ils rendent la justice, et avec le développement des actes écrits ils en assure l'authentification. Les revenus de ces communautés leur sont propre et confiés à des gestionnaires: les massarts ou mainbourgs. La communauté organise la vie, surveille les mœurs.
Dans d'autres régions, comme en montagne où les conditions de vie difficiles facilite la coopération ou les paysages de Felnand ( Angleterre). On a ici des villages qui ce regroupent en fédérations qui élisent des représentants: Sokes pour le Fenland, elles regroupent une 10n de villages, elles rendent la justice, contrôlent l'activité des pâturages, il n'y a pas de seigneur, pas d'autorité extérieur judiciaire et militaire.
Dans la plaine du Pô, on rencontre des gros villages d'hommes libres. Les Arrimani ( hommes du village), sont de plus en plus intégré à la ville la plus proche. L'autonomie n'a pas été un fait longtemps acquis.
2. Face à la force seigneurial
Les défrichements massifs du XII ont constitué des villages neufs où l'autorité c'est fait moins forte pour pouvoir attirer les hommes, les contraintes de la part du seigneur était plus faible. Mais il faut une entraide et une organisation pour créer le village. Dans le Languedoc on peut voir des champs en forme de camembert: assèchement collectifs d'étang.
Mais les défrichements se font aussi de façon plus anarchique, isolé, initiative privé. Cela
fonde des écarts hors de la communauté.
3. Un accord entre le seigneur foncier et autorité ecclésiastique.
Soucis d'encadrer spirituellement le nouveau village. Les deux autorités s'entendent dans un contrat de pariage: définie les obligations des paysans envers le seigneur, et la création de la paroisse, sous l'autorité de l'évêque dans la plupart du temps.
Dans les anciens villages, on voyait aussi le soucis de l'encadrement spirituel. On avait des églises privées: elles sont dépendantes du seigneur. Important au XI, et avec la réforme Grégorienne et la restitution des autels elles sont retournés au mains des ecclésiastiques, et cela devient une paroisse.
C'est dans les régions où l'empreinte seigneuriale est la plus faible que la concordance village paroisse et moins forte. En Italie s'est maintenue la Grande Paroisse ( Pieve). Dans une bourgade ( habitat romain, pré-romain), on a un groupe de prêtes sous l'autorité d'un curé élu par les paroissiens, qui sont au service de la bourgade mais aussi dans tous les villages autour. Le baptême se fait toujours dans l'église de la Pieve, comme tout les événements majeurs de la vie sacramentaire.
II. Des facteurs de renforcement des communautés entre le XIII et XVe.
A partir surtout du XIII, se diffuse des allégements organisés de l'autorité seigneuriale sur les villageois: charte de franchise et charte d'affranchissement.
1.Franchise.
Le seigneur concède aux paysans des redevances, des exigences comme les corvées. Les bénéficiaires de la charte sont uni, mais ils ne représentent pas forcement tout les villageois: hommes libres ou serfs. La charte comporte un minimum d'organisation: cela résulte de négociation de la part des paysans, ils se regroupent, désignent des personnes pour prendre la parole. La charte peut donner une autonomie: des sergents pour surveiller l'organisation. Mais pas très loin dans ce domaine, si non c'est une charte de commune.
2. Affranchissement
Il est réservé aux serfs, ceux qui sont dans la dépendance du seigneur. La disparition, ou au moins le recul du servage est un fait marquant du XII, lié aux chartes d'affranchissement (ou manumission). Surtout dans le nord de la France. Le serf devient libre avec cette charte, cela entraine une unification juridique entre les paysans: unification de la communauté. Cela ne touche pas toutes les régions: de la champagne au macônnais on avait encore des serfs, dans le bordelais également.
Au XV les communautés serviles obtiennent après des procès: serf dans le Morvan contre le Duc de Bourbon au Parlement de Paris. On est arrivé à un accord qui améliore la condition servile.
En Angleterre, la force des structures de manoirs à empêché la constitution de communauté unitaire. Ici c'est le cadre paroissial qui assure la cohésion de la communauté.
3. Au XIII: développement des pratiques agricoles collectives
Cela traduit un renforcement des solidarités. On voit des rotations, assolements, qui nécessitent des organisations collectives. Le caractère privé des propriétés est limité par la vaine pâture, il n'y a souvent qu'un seul berger à qui on confie ses bêtes ce qui renforce encore le besoin des autres. Les villages possèdent des biens communs: espaces boisé, en friche pour le glandage des porcs, la coupe de bois...
Les fêtes collectives religieuse et profane: procession pour avoir une bonne récolte, fête du Saint patron...
4. Essor des fabrique ( = trésor)
Rassemble les paroissiens qui gèrent les biens de l'Eglise: entretient, mobilier, cimetière, on veille à ce qu'il ne devienne pas privatisé. On a un système démocratique d'élection pour désigner les fabriciens. On peut ce demander si ce n'est pas les fabriques qui sont à la base de la demande des chartes mais on n'a pas assez de sources pour pouvoir l'affirmer. Elles sont de plus en plus puissante avec plus d'argent: vente de places dans le cimetière ou dans l'église pour l'enterrement, les fidèles font des dons de cierges: la fabrique en vend donc elle fait des profits. Elle gère les offrandes liés aux reliques, parfois elle bénéficie de la quêtes.
Les fabriciens doivent rendent des comptes. Les financements servent surtout à l'aménagement des bâtiments, construction. C'est la fabrique qui décide du montant du casuel ( pour payer les curés lors des sacrements).
III. Une communauté de plus en plus contraignante?
1. Renforcement des communautés
Les conjonctures politiques vont dans le sens d'un renforcement des communautés. La guerre de cent ans a favorisé la cohésion des communautés.
Durant la guerre, les bandes attaquent les villages, on doit donc s'organiser pour défendre le village. La seule grande révolte paysanne est la Jacquerie dans la région parisienne en 1358. Elle s'explique par ce phénomène de la défense. A partir du moment où le seigneur n'assure pas sont devoir de protection, les paysans ce révoltent contre lui.
Lorsque l'Etat est pacifié, on voit le développement de l'impôt direct: la taille. Ce sont les paysans qui payent par un système de répartition. Le roi décide de la somme, celle ci est voté, et alors elle est répartie dans les régions où le « fort défend le faible »: la collectivité s'organise entre elle pour savoir qui va payer combien. Cela peut provoquer des tentions: c'est à la communauté de régler les conflits.
2. Une communauté juste?
Peut être seulement un moyen pour les plus riche de renforcer leur autorité? En effet les plus riches sont élus à la fabrique, ils ont des avantages symboliques avec des places plus honorable à la messe, dans le cimetière. Ils pensent que comme ce sont eux qui travaillent et qui ont la responsabilité du trésors ils doivent payer moins d'impôt, mais il y a une vision partagé que ceux qui sont plus riches doivent être plus généreux. Disposer d'une somme importante permet de faire des achats important: par exemple si on est orfèvre et fabriciens, on va faire commander dans son atelier le vase commandé par l'Eglise.
La communauté repose sur une subtile hiérarchie, vie sur l'idéal d'égalité, et de bien commun.
3. Communauté de plus en plus contraignante?
Quêtes, travaux collectifs, défense, impôts... Peut être en se coupant de ses solidarités on aura une vie moins « dure »? Au XV: intensification des circulations. Le repeuplement dans la seconde moitié du XV des campagnes dépeuplés suite à la peste noire, ce fait par déplacement de population. La population des régions moins touchés par la peste comme les montagne, Massif Central, Bretagne, Alpes... ont migré dans les régions dépeuplés. Partir c'est couper les liens communautaires, quitter les morts, l'intégration ne se fait pas si facilement que cela. Le mariage entre les jeunes hommes arrivés et les filles des villages à favoriser les intégrations. Les migrations se font souvent dans le cadre familiales pour aller s'installer dans de nouvelles terres qui bénéficient d'avantages avec le seigneur( moins d'impôts, de taxes les premières années). On a des traités de repopulation: contrats négociés entre les seigneurs et de communauté de villageois, des dizaines de familles. L'effet est de resserrer les solidarité familiales au détriment des solidarités villageoise: les familles cherchent peut à s'intégrer car elle peut vivre seule.
Communauté villageoise et famille étroite vont ensemble: dans les régions où la famille est importante la communauté devient plus faible et moins cohérente.
Le village est plutôt récent, dans le premier millénaire c'est plutôt des grands domaines avec des manses, ceux ci sont favorable aux habitats dispersés. Le village est le résultat de l'évolution du système de pouvoir: régime seigneurial, et évolution des formes d'exploitation du sol: plus de spécialisation, terroirs mieux organisés et collectifs.
Il y a aussi le développement des paroisses: vie religieuse, organisation ecclésiastique. Il y a un lien fort entre le village et la paroisse: ils se correspondent spatialement. Dans ce cas là le village est un groupe de maison autour de l'église et du cimetière, le tout placé sous l'autorité d'un unique curé qui est le seigneur spirituel. Ce système est dominant en France du Nord, mais loin d'être la règle. La paroisse peut regrouper plusieurs villages. Pour comprendre les évolutions il faut étudier le village et la paroisse, sur les facteurs de leur cohésion ou dissociation, dans des conjonctures économiques et démographiques variable.
Quel est l'effet de la construction de l'état moderne sur le réseau de village et paroisse?
I. L 'héritage de forte communauté maintenue jusqu'au Xve
1. Les fortes communauté villageoise.
On a des régions où de fortes communautés villageoises résistent face à l'autorité seigneuriale. Ce sont des communautés d'hommes libres, qui ont leurs organisations, leur autonomie, leurs libertés: Flandre, Hainaut. Pendant toute la période on voit des communautés villageoises sous l'autorité d'un maire avec des conseillers, même des prudhommes, ils rendent la justice, et avec le développement des actes écrits ils en assure l'authentification. Les revenus de ces communautés leur sont propre et confiés à des gestionnaires: les massarts ou mainbourgs. La communauté organise la vie, surveille les mœurs.
Dans d'autres régions, comme en montagne où les conditions de vie difficiles facilite la coopération ou les paysages de Felnand ( Angleterre). On a ici des villages qui ce regroupent en fédérations qui élisent des représentants: Sokes pour le Fenland, elles regroupent une 10n de villages, elles rendent la justice, contrôlent l'activité des pâturages, il n'y a pas de seigneur, pas d'autorité extérieur judiciaire et militaire.
Dans la plaine du Pô, on rencontre des gros villages d'hommes libres. Les Arrimani ( hommes du village), sont de plus en plus intégré à la ville la plus proche. L'autonomie n'a pas été un fait longtemps acquis.
2. Face à la force seigneurial
Les défrichements massifs du XII ont constitué des villages neufs où l'autorité c'est fait moins forte pour pouvoir attirer les hommes, les contraintes de la part du seigneur était plus faible. Mais il faut une entraide et une organisation pour créer le village. Dans le Languedoc on peut voir des champs en forme de camembert: assèchement collectifs d'étang.
Mais les défrichements se font aussi de façon plus anarchique, isolé, initiative privé. Cela
fonde des écarts hors de la communauté.
3. Un accord entre le seigneur foncier et autorité ecclésiastique.
Soucis d'encadrer spirituellement le nouveau village. Les deux autorités s'entendent dans un contrat de pariage: définie les obligations des paysans envers le seigneur, et la création de la paroisse, sous l'autorité de l'évêque dans la plupart du temps.
Dans les anciens villages, on voyait aussi le soucis de l'encadrement spirituel. On avait des églises privées: elles sont dépendantes du seigneur. Important au XI, et avec la réforme Grégorienne et la restitution des autels elles sont retournés au mains des ecclésiastiques, et cela devient une paroisse.
C'est dans les régions où l'empreinte seigneuriale est la plus faible que la concordance village paroisse et moins forte. En Italie s'est maintenue la Grande Paroisse ( Pieve). Dans une bourgade ( habitat romain, pré-romain), on a un groupe de prêtes sous l'autorité d'un curé élu par les paroissiens, qui sont au service de la bourgade mais aussi dans tous les villages autour. Le baptême se fait toujours dans l'église de la Pieve, comme tout les événements majeurs de la vie sacramentaire.
II. Des facteurs de renforcement des communautés entre le XIII et XVe.
A partir surtout du XIII, se diffuse des allégements organisés de l'autorité seigneuriale sur les villageois: charte de franchise et charte d'affranchissement.
1.Franchise.
Le seigneur concède aux paysans des redevances, des exigences comme les corvées. Les bénéficiaires de la charte sont uni, mais ils ne représentent pas forcement tout les villageois: hommes libres ou serfs. La charte comporte un minimum d'organisation: cela résulte de négociation de la part des paysans, ils se regroupent, désignent des personnes pour prendre la parole. La charte peut donner une autonomie: des sergents pour surveiller l'organisation. Mais pas très loin dans ce domaine, si non c'est une charte de commune.
2. Affranchissement
Il est réservé aux serfs, ceux qui sont dans la dépendance du seigneur. La disparition, ou au moins le recul du servage est un fait marquant du XII, lié aux chartes d'affranchissement (ou manumission). Surtout dans le nord de la France. Le serf devient libre avec cette charte, cela entraine une unification juridique entre les paysans: unification de la communauté. Cela ne touche pas toutes les régions: de la champagne au macônnais on avait encore des serfs, dans le bordelais également.
Au XV les communautés serviles obtiennent après des procès: serf dans le Morvan contre le Duc de Bourbon au Parlement de Paris. On est arrivé à un accord qui améliore la condition servile.
En Angleterre, la force des structures de manoirs à empêché la constitution de communauté unitaire. Ici c'est le cadre paroissial qui assure la cohésion de la communauté.
3. Au XIII: développement des pratiques agricoles collectives
Cela traduit un renforcement des solidarités. On voit des rotations, assolements, qui nécessitent des organisations collectives. Le caractère privé des propriétés est limité par la vaine pâture, il n'y a souvent qu'un seul berger à qui on confie ses bêtes ce qui renforce encore le besoin des autres. Les villages possèdent des biens communs: espaces boisé, en friche pour le glandage des porcs, la coupe de bois...
Les fêtes collectives religieuse et profane: procession pour avoir une bonne récolte, fête du Saint patron...
4. Essor des fabrique ( = trésor)
Rassemble les paroissiens qui gèrent les biens de l'Eglise: entretient, mobilier, cimetière, on veille à ce qu'il ne devienne pas privatisé. On a un système démocratique d'élection pour désigner les fabriciens. On peut ce demander si ce n'est pas les fabriques qui sont à la base de la demande des chartes mais on n'a pas assez de sources pour pouvoir l'affirmer. Elles sont de plus en plus puissante avec plus d'argent: vente de places dans le cimetière ou dans l'église pour l'enterrement, les fidèles font des dons de cierges: la fabrique en vend donc elle fait des profits. Elle gère les offrandes liés aux reliques, parfois elle bénéficie de la quêtes.
Les fabriciens doivent rendent des comptes. Les financements servent surtout à l'aménagement des bâtiments, construction. C'est la fabrique qui décide du montant du casuel ( pour payer les curés lors des sacrements).
III. Une communauté de plus en plus contraignante?
1. Renforcement des communautés
Les conjonctures politiques vont dans le sens d'un renforcement des communautés. La guerre de cent ans a favorisé la cohésion des communautés.
Durant la guerre, les bandes attaquent les villages, on doit donc s'organiser pour défendre le village. La seule grande révolte paysanne est la Jacquerie dans la région parisienne en 1358. Elle s'explique par ce phénomène de la défense. A partir du moment où le seigneur n'assure pas sont devoir de protection, les paysans ce révoltent contre lui.
Lorsque l'Etat est pacifié, on voit le développement de l'impôt direct: la taille. Ce sont les paysans qui payent par un système de répartition. Le roi décide de la somme, celle ci est voté, et alors elle est répartie dans les régions où le « fort défend le faible »: la collectivité s'organise entre elle pour savoir qui va payer combien. Cela peut provoquer des tentions: c'est à la communauté de régler les conflits.
2. Une communauté juste?
Peut être seulement un moyen pour les plus riche de renforcer leur autorité? En effet les plus riches sont élus à la fabrique, ils ont des avantages symboliques avec des places plus honorable à la messe, dans le cimetière. Ils pensent que comme ce sont eux qui travaillent et qui ont la responsabilité du trésors ils doivent payer moins d'impôt, mais il y a une vision partagé que ceux qui sont plus riches doivent être plus généreux. Disposer d'une somme importante permet de faire des achats important: par exemple si on est orfèvre et fabriciens, on va faire commander dans son atelier le vase commandé par l'Eglise.
La communauté repose sur une subtile hiérarchie, vie sur l'idéal d'égalité, et de bien commun.
3. Communauté de plus en plus contraignante?
Quêtes, travaux collectifs, défense, impôts... Peut être en se coupant de ses solidarités on aura une vie moins « dure »? Au XV: intensification des circulations. Le repeuplement dans la seconde moitié du XV des campagnes dépeuplés suite à la peste noire, ce fait par déplacement de population. La population des régions moins touchés par la peste comme les montagne, Massif Central, Bretagne, Alpes... ont migré dans les régions dépeuplés. Partir c'est couper les liens communautaires, quitter les morts, l'intégration ne se fait pas si facilement que cela. Le mariage entre les jeunes hommes arrivés et les filles des villages à favoriser les intégrations. Les migrations se font souvent dans le cadre familiales pour aller s'installer dans de nouvelles terres qui bénéficient d'avantages avec le seigneur( moins d'impôts, de taxes les premières années). On a des traités de repopulation: contrats négociés entre les seigneurs et de communauté de villageois, des dizaines de familles. L'effet est de resserrer les solidarité familiales au détriment des solidarités villageoise: les familles cherchent peut à s'intégrer car elle peut vivre seule.
Communauté villageoise et famille étroite vont ensemble: dans les régions où la famille est importante la communauté devient plus faible et moins cohérente.
Leelo-
Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 15/01/2008
Re: Cour du Mardi 17 mars
Thanks !!
Ben- Modérateur
-
Nombre de messages : 209
Date d'inscription : 27/11/2007
Re: Cour du Mardi 17 mars
Super merci!
Max-
Nombre de messages : 43
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 17/03/2009
Re: Cour du Mardi 17 mars
Bonsoir à tous!
Merci d'abord à Leelo pour les notes et avant tout de les avoir mis en ligne avec une telle vitesse!
On avait demandé à un entre nous, Erik, de rester en cours parce qu'il tappe très vite à l'ordinateur et par conséquent il a toujours les notes les plus complets de nous.
Je crois que ca pourrait être utile pour vous aussi, vu qu'il y avait apparemment un problème d'enregistrement..
Julie D., Aurélie R. et moi, nous avons corrigé les notes, mais néanmoins, il restent quelques incertitudes quant à qqs mots, vous le verrez...
Je prierais alors quelqu'un qui était également en cours ou qui n'était pas en cours, mais qui a un savoir brillant de ce sujet de contrôler avant tout les mots que j'ai marqué en rouge et ceux derrière lesquels vous trouvez un point d'interrogation rouge (entre parenthèses), de les corriger, si nécessaire et de les ensuite remettre sur internet.
Voilà le lien: http://tinyurl.com/ces9x7
Merci d'avance et bonne soirée,
Manuel
PS: Je vous prie de prendre une autre couleur pour la correction afin qu'on sache qu'a été corrigé!
Merci d'abord à Leelo pour les notes et avant tout de les avoir mis en ligne avec une telle vitesse!
On avait demandé à un entre nous, Erik, de rester en cours parce qu'il tappe très vite à l'ordinateur et par conséquent il a toujours les notes les plus complets de nous.
Je crois que ca pourrait être utile pour vous aussi, vu qu'il y avait apparemment un problème d'enregistrement..
Julie D., Aurélie R. et moi, nous avons corrigé les notes, mais néanmoins, il restent quelques incertitudes quant à qqs mots, vous le verrez...
Je prierais alors quelqu'un qui était également en cours ou qui n'était pas en cours, mais qui a un savoir brillant de ce sujet de contrôler avant tout les mots que j'ai marqué en rouge et ceux derrière lesquels vous trouvez un point d'interrogation rouge (entre parenthèses), de les corriger, si nécessaire et de les ensuite remettre sur internet.
Voilà le lien: http://tinyurl.com/ces9x7
Merci d'avance et bonne soirée,
Manuel
PS: Je vous prie de prendre une autre couleur pour la correction afin qu'on sache qu'a été corrigé!
Manuel-
Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 15/03/2009
Re: Cour du Mardi 17 mars
Merci beaucoup Manuel. Le premier mot que tu as mis en rouge, je crois que c'est "manses. Voilà! bon dimanche
Aurélie.- Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 13/03/2009
Re: Cour du Mardi 17 mars
Bonjour Manuel!
Voilà j'ai lu le cours que tu as laissé et je vais essayer de te donner les mots. Le 1er est bien le manse (ou les manses au pluriel), le 2ème c'est Fenland (une région de l'Angleterre) , le 3ème, c'est "l'autorité seigneuriale qui doit se faire plus légère pour attirer les hommes..." ensuite, l'assèchement de l'étang (une petite étendue d'eau stagnante). Voilà, ensuite il y a d'autre points d'interrogation mais pas de mots, je pense que c'est le sens de la phrase que tu ne comprends pas? Je t'expliquerai lundi si tu veux! Bonne journée
Voilà j'ai lu le cours que tu as laissé et je vais essayer de te donner les mots. Le 1er est bien le manse (ou les manses au pluriel), le 2ème c'est Fenland (une région de l'Angleterre) , le 3ème, c'est "l'autorité seigneuriale qui doit se faire plus légère pour attirer les hommes..." ensuite, l'assèchement de l'étang (une petite étendue d'eau stagnante). Voilà, ensuite il y a d'autre points d'interrogation mais pas de mots, je pense que c'est le sens de la phrase que tu ne comprends pas? Je t'expliquerai lundi si tu veux! Bonne journée
Re: Cour du Mardi 17 mars
Merci Manuel !! Bah rien à redire, je pense que les corrections d'Audrey sont bonnes !
Ben- Modérateur
-
Nombre de messages : 209
Date d'inscription : 27/11/2007
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